Les baleines ne pourront pas aller se réfugier dans les eaux de l’Atlantique sud. Ce mardi, la Commission baleinière internationale, réunie au Panama, a rejeté le projet de zone de tranquillité pour les cétacés. 38 pays y étaient favorables, mais cela ne représentait pas la majorité de 75% des voix nécessaire pour adopter la proposition.
Deux femelles tuées et l’espèce pourrait disparaître
Parmi les pays qui chassent encore la baleine, le Japon est le plus actif pour défendre ses pêcheurs. Et entraîne avec lui d’autres pays: «C’est quelque chose de très triste et négatif que les gouvernements comme ceux des Caraïbes et de quelques îles du Pacifique aient voté non alors qu’ils ne chassent pas la baleine», regrette Milko Schvartzman.
Alors que la Commission baleinière se réunit toute la semaine, le WWF a rappelé que «la pression exercée par les activités humaines sur les baleines les dauphins et les marsouins est particulièrement forte». Appelant à des «mesures fortes pour protéger les cétacés», le WWF a dressé la triste liste des menaces qui pèsent sur les cétacés. Parmi ceux-ci, les projets d’exploration pétrolière et gazière dans l’Arctique inquiètent particulièrement l’ONG: «Au large de l’Ile de Sakhaline (Russie), les compagnies pétrolières envisagent de construire de nouvelles plates-formes de forage off-shore à proximité de l’aire d’alimentation de la baleine grise du Pacifique Nord-Ouest, espèce en danger critique d’extinction, écrit le WWF. On compte aujourd’hui moins de 130 baleines dont 26 femelles. La perte de seulement une ou deux femelles reproductrices chaque année pourrait entrainer l’extinction définitive de cette espèce.»
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire