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mercredi 11 avril 2012

Végétarien(ne) pour les animaux

Etre végétarien, c'est agir pour soi, pour les autres humains, et pour notre environnement. Mais les bénéficiaires directs de ce choix sont les animaux! Qu'on les aime ou non, le bon sens (et la science si nécessaire) montre qu'ils souffrent physiquement comme les humains et ressentent diverses émotions allant de la joie à la tristesse en passant par la peur, la colère et tout l'éventail de nuances attribuées auparavant aux seuls humains. Comme le montre l'éthologie, qui chaque jour comble un peu plus le fossé entre animaux humains et non-humains, ces derniers ont une vie sociale et psychologique très développée, certaines espèces surpassant parfois l'Homme dans des domaines précis.
Chaque année, en France, plus d'un milliard d'animaux sont transportés puis tués dans les abattoirs. De la vache au poulet, tous souffrent comme notre toutou préféré ou notre chat adoré dont le moindre éternuement nous inspire compassion et attendrissement. Ils meurent dans la peur et la souffrance souvent longues et intenses communes à tout processus de transport et d'abattage en masse. Réalisez-vous? Réaliser, et accepter de maintenir la connexion à l'esprit lorsque nous choisissons notre menu: connexion directe entre un gigot d'agneau et l'agneau si mignon aperçu au détour d'une balade ou d'une émission télévisée; connexion directe entre un steack et le doux museau du veau caressé avec tant de plaisir hier matin. Connexion directe entre viande et souffrance animale.
Et quand bien même la souffrance animale serait réduite à une seconde (ce qui n'est pas envisageable dans le cadre de l'élevage intensif), prendre la vie d'un animal alors que ce n'est pas nécessaire (voir notre page santé) est-il un acte juste? C'est une question à laquelle il existe autant de réponses que de personnes sur terre.
Etre végétarien est le meilleur moyen pour combattre la souffrance des animaux d'élevage, et permet à chacun de sauver entre trente et cent vies par an*!
*par rapport à la consommation moyenne d'un français.

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