« Celui qui fait souffrir les animaux est pire qu’une bête. C’est lui l’animal » : C’est Alain Delon qui fait campagne en Suisse. Son écho retentit fortement. Aux pays des Alpes le débat sur la défense des animaux prend le pas sur la question des minarets. Un référendum d’initiative populaire, le 7 mars, pourrait en effet décider de l’instauration d’avocats chargés de défendre en justice les animaux victimes de maltraitance.
Alain Delon met sa notoriété au service des animaux. Comme le révèle le quotidien helvétique Le Matin,
l’acteur franco-suisse, qui réside non loin du lac Leman depuis 1985,
mène actuellement une campagne farouche dans les rues de Genève en
faveur du projet d’instauration d’avocats pour animaux, qui sera soumis
au vote des Suisses le 7 mars prochain. Depuis 1992, dans le
canton de Zurich, les avocats peuvent déjà prendre directement la
défense des animaux, et le référendum propose d’étendre la mesure à
l’ensemble des cantons. L’acteur, qui n’avait jamais voté en
Suisse, est cette fois bien décidé à passer par l’isoloir. Il a offert
son image à la société vaudoise pour la protection des animaux et donne
des interviews. A la question qui sera posée aux citoyens du
pays des montagnes, « faut-il instaurer des avocats chargés de défendre
directement les droits des animaux ? », l’acteur de Borsalino, lui,
laisse exploser son enthousiasme.
La star, qu’on peut voir sur des affiches appelant à voter « oui » indique que « jusqu’à présent, des avocats ont défendu des familles d’animaux agressés. Mais jamais les victimes elles-mêmes. Or les animaux ont droit à une défense ». Le septuagénaire poursuit en précisant que « dans certaines situations, il faut prendre la défense d’un animal. Il faut comprendre que si on est capable de torturer un chien ou un autre animal, on est capable de torturer un être humain ». Alain Delon, qui espère que « la Suisse va servir de modèle et que la France suivra », a toujours eu une passion pour les animaux. Chiens, chats et lapins ont accompagné l’acteur durant sa longue carrière. La vedette du Guépard indique à présent avoir huit chiens dans sa propriété française de Douchy (Loiret). Aucun mystère car pour lui « l’homme peut être sadique alors que les animaux n’ont pas de défauts ».
Selon l’institut GfK, le oui a de bonnes chances de l’emporter : 63% des Suisses sont favorables à la création d’avocats chargés de la protection des animaux, 81% souhaitent des punitions sévères pour les personnes maltraitant les animaux et 72% estiment qu’un avocat aurait l’avantage de renforcer la portée les lois. Alain Delon donnerait-il, même indirectement, le coup d’envoi pour le lancement d’un parti politique pour les animaux en Suisse ? Aux Pays-Bas, le Parti pour les Animaux (Partij voor de Dieren), qui milite en faveur du « bien-être animal » a effectué une percée aux élections législatives de 2006 en remportant deux sièges, et a décroché une place au Sénat l’année suivante. Ailleurs, même sans présence parlementaire, il existe des partis similaires. C’est notamment le cas en Allemagne, en Espagne, au Royaume-Uni et au Canada. La Suisse, qui est sur le point d’instaurer une défense juridique, serait-elle prête à envoyer des défenseurs de la cause animale au parlement ?
La star, qu’on peut voir sur des affiches appelant à voter « oui » indique que « jusqu’à présent, des avocats ont défendu des familles d’animaux agressés. Mais jamais les victimes elles-mêmes. Or les animaux ont droit à une défense ». Le septuagénaire poursuit en précisant que « dans certaines situations, il faut prendre la défense d’un animal. Il faut comprendre que si on est capable de torturer un chien ou un autre animal, on est capable de torturer un être humain ». Alain Delon, qui espère que « la Suisse va servir de modèle et que la France suivra », a toujours eu une passion pour les animaux. Chiens, chats et lapins ont accompagné l’acteur durant sa longue carrière. La vedette du Guépard indique à présent avoir huit chiens dans sa propriété française de Douchy (Loiret). Aucun mystère car pour lui « l’homme peut être sadique alors que les animaux n’ont pas de défauts ».
Selon l’institut GfK, le oui a de bonnes chances de l’emporter : 63% des Suisses sont favorables à la création d’avocats chargés de la protection des animaux, 81% souhaitent des punitions sévères pour les personnes maltraitant les animaux et 72% estiment qu’un avocat aurait l’avantage de renforcer la portée les lois. Alain Delon donnerait-il, même indirectement, le coup d’envoi pour le lancement d’un parti politique pour les animaux en Suisse ? Aux Pays-Bas, le Parti pour les Animaux (Partij voor de Dieren), qui milite en faveur du « bien-être animal » a effectué une percée aux élections législatives de 2006 en remportant deux sièges, et a décroché une place au Sénat l’année suivante. Ailleurs, même sans présence parlementaire, il existe des partis similaires. C’est notamment le cas en Allemagne, en Espagne, au Royaume-Uni et au Canada. La Suisse, qui est sur le point d’instaurer une défense juridique, serait-elle prête à envoyer des défenseurs de la cause animale au parlement ?
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