Le sous-ordre compte actuellement 15 familles, 321 genres et 2 651 espèces.
Mygalomorphae et Araneomorphae forment le groupe des Opisthothelae.
Les mygales sont caractérisées par une articulation crochets-partie supérieure des chélicères qui se fait dans l'axe longitudinal du corps.
Au repos les crochets ne se croisent pas et sont repliés parallèlement. Le corps des mygales est aussi beaucoup plus massif que celui des aranéomorphes et des mésothèles.
En remarquant que certaines mygales arrivaient à se stabiliser sur des substrats mouvants comme des plaques de verres glissant les unes sur les autres, des chercheurs ont pu montrer qu'elles produisent aussi de la soie via des « microtubules » répartis à l’extrémité de leurs pattes (tarses) quand elles sont en danger ou qu'elles glissent.
Sur les mues de ces araignées, le microscope révèle des tubules sécréteurs de soie, répartis sur la surface de contact du tarse.
Certains genres chassent à l'affut, cachées dans des terriers munis d'une porte4. Malgré leur taille, les mygales ne peuvent pas ingurgiter directement leurs proies. Après que les crochets ont inoculé le venin, les glandes maxillaires des araignées sécrètent de puissantes enzymes digestives qui dissolvent rapidement les organes intérieurs de leurs victimes, les transformant en bouillie nutritive. Les mygales aspirent ensuite le produit transformé qui passe successivement par la bouche, l'œsophage, le jabot aspirateur et l'estomac avant l'assimilation dans l'intestin.
Parce que les mygales sont encore peu connues et que de nombreuses espèces restent à recenser il est difficile à dire si certaines sont réellement mortelles pour l'homme. Toutefois, les études récentes montrent que les symptômes causés par leur venin n'excèdent pas, dans la majorité des cas, douleurs et vomissements chez l'homme adulte.
Par ailleurs le venin des mygales est étudié pour ses applications pharmacologiques.
Elles sont présentes dans le Sud de l'Amérique du Nord (Mexique), en Amérique centrale, en Amérique du Sud (surtout en Amazonie), en Afrique (où elles sont plus petites), en Asie, en Europe (mygale maçonne, etc.) et en Australie.
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