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vendredi 25 mai 2012

Fondation Brigitte-Bardot



La Fondation Brigitte-Bardot (FBB) est une fondation vouée à la protection des animaux, fondée par Brigitte Bardot en 1986. Elle est reconnue d'utilité publique en France depuis 1992.

En 1962, Brigitte Bardot, alors actrice, entame ce qui sera son premier combat pour la cause animale, en militant pour le pistolet d'abattage indolore dans les abattoirs. En effet, ayant vu des photos démontrant les conditions dans lesquelles les animaux étaient tués, elle décide de devenir végétarienne et entame sa première bataille[1]. Elle est reçue à l'Élysée et obtient quelques années plus tard des pouvoirs publics « l'étourdissement préalable à l'abattage ».
En 1977, elle déclenche une vaste campagne médiatique en partant sur les glaces polaires du Canada, à Blanc-Sablon, afin d'y dénoncer le massacre organisé des blanchons pour leur fourrure. Son périple va durer cinq jours sous une pression médiatique inouïe. À son retour en France, elle réussira à faire voter l'interdiction du commerce de produits dérivés de la chasse sur les phoques ayant moins de quatre semaines, grâce notamment au soutien du président de l'époque, Valéry Giscard d'Estaing.
En 1986, elle crée sa fondation à Saint-Tropez, organisme voué à la protection des animaux, qu'elle finance par une vente aux enchères d'objets, bijoux et effets personnels afin d'obtenir les 3 millions de francs nécessaires, puis en 1988, le siège est transféré à Paris.
Brigitte Bardot présente également, de 1989 à 1992, l'émission de télévision S.O.S. animaux, produite par Roland Coutas et Jean-Louis Remilleux, afin de sensibiliser l'opinion publique sur les souffrances infligées aux animaux. Les 13 émissions connaîtront un grand succès d'audimat.
En 1991, elle fait don de sa propriété « La Madrague » à sa fondation afin d'en augmenter le capital et obtenir ainsi la reconnaissance d'utilité publique, qui sera accordée le 21 février 1992 par le Conseil d’État.
En 1995, le Dalaï Lama devient membre d'honneur de la Fondation qui fête ses 20 années d'existence en 2006 et compte aujourd'hui plus de 57 000 adhérents et donateurs répartis dans plus de 20 pays.


La Fondation a notamment aidé à créer des sanctuaires pour éléphants en Afrique du Sud, pour koalas en Australie, pour ours dansants en Bulgarie et pour primates au Cameroun. Elle a également réintroduit plusieurs espèces animales qui avaient complètement disparu au Sénégal et a participé à la réintroduction de loups dans les Alpes[réf. nécessaire]. Une clinique vétérinaire mobile a aussi été créé pour les pays de l'Est.
D'ailleurs, la Fondation se porte régulièrement partie civile pour des procès sur des cruautés envers les animaux.
Elle aide financièrement aussi plusieurs refuges français, mais a également créé le sien, dans l'Eure en Normandie, La Mare Auzou, qui est une véritable ferme étendue sur plusieurs hectares, où 200 chiens et 250 chats sont en attente d'une adoption. Ce refuge sert aussi de « maison de retraite » à plusieurs équidés, bovins, etc.
Un journal d'information de 32 pages est également publié chaque trimestre depuis 1992, servant à informer les adhérents des actions accomplies : L'Info-journal (ISSN 1165-0729).
La Fondation Brigitte-Bardot mène aussi des campagnes d'information nationales et internationales (Fourrure : signe extérieur de cruauté, Le cheval vous l'aimez comment ?...) et organise régulièrement des manifestations.
En 2008, la Fondation Brigitte-Bardot lance une grande campagne de sensibilisation contre l'hippophagie. Elle sera même bannie du salon du cheval de Paris, ces derniers ne voulant pas de coups d'éclat.
À l'hiver de la même année, la Fondation lance une campagne nationale d'affiches et de spots télévisés sur la fourrure. L'association française de la fourrure tentera de faire interdire ces publicités, en vain.


En 2008, Brigitte Bardot a été condamnée à 15 000 euros d'amende pour incitation à la haine raciale suite à des propos tenus dans une lettre publiée dans Infos-Journal, revue destinée aux sympathisants de la Fondation Brigitte-Bardot .
En 2009, un ex-employé de la Fondation a porté plainte pour « conditions de travail et d’hébergement contraires à la dignité de la personne » et « mise en danger d’autrui », après avoir été hébergé par la Fondation, dans le cadre de son travail au refuge de la Mare Auzou, dans une cabane située dans un chenil de chiens, sans eau ni sanitaires. Une autre plainte similaire avait été déposée en 2008 et a donné raison au plaignant.

Principaux combats

Les grands combats de la Fondation Brigitte-Bardot sont :

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